COMMUNIQUÉ
Lors de son Congrès, en mars dernier, le SNMKR prenait
l’initiative d’inviter la FFMKR et Objectif
Kiné, à créer une Intersyndicale, afin
d’unir leurs forces et d’arriver, enfin,
à faire aboutir les nombreuses attentes de la profession qui
sont restées sans réponse, depuis de trop
nombreuses années.
Cet appel fut heureusement entendu et, brusquement, le rapport de
forces aidant, une autre forme de dialogue commença
à s’instaurer entre Caisses d’une part,
et, Profession, d’autre part. C’est à ce
moment important du déroulement des négociations,
que la FFMKR a décidé de quitter le champ de
bataille, sans même informer préalablement le
SNMKR et Objectif Kiné : elle annonce « la
suspension de sa participation aux négociations
conventionnelles » !
Cette décision soudaine, alors que des propositions constructives étaient engagées, alors qu’il était évidemment de la première importance que toute la profession soit unie, est une erreur stratégique. Le déplacement en Martinique, pour cause de Congrès, pouvait-il en être l’origine ? Nos deux syndicats ont alors décidé d’unir leurs forces et de continuer le combat parce qu’aucun des masseurs-kinésithérapeutes de France, y compris les adhérents de la FFMKR, ne comprendraient cette décision unilatérale, de battre en retraite, en brisant de ce fait, l’Intersyndicale, dans laquelle nous avions mis tant d’espoirs. C’est ainsi que L’union est née, rassemblant le SNMKR, Objectif Kiné, et tous ceux qui, lassés d’entendre des paroles défaitistes, lassés de voir brader leurs compétences, ont envie d’imaginer et de créer leur propre avenir. Nos diversités sont notre richesse, nous devons les retrouver au sein de notre union et non les enfermer dans un moule unique. Notre point commun essentiel se doit d’être l’amour que nous portons à notre métier de masseur-kinésithérapeute et la détermination de lui garder toute la valeur humaine et technique qui lui sont reconnues. Ce sont les valeurs que L’union défendra de toutes ses forces, pendant les négociations de ce jeudi 13 octobre à l’UNCAM. René
Couratier
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